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Les pavillons maritimes constituent un langage universel en mer, toujours en vigueur en plaisance comme en régate. Ils servent à identifier un navire, à signaler une situation particulière et à respecter des obligations réglementaires issues des usages maritimes, du RIPAM et, pour la compétition, des Règles de Course à la Voile définies par World Sailing. Leur bonne utilisation participe directement à la sécurité et à la lisibilité des comportements en mer.

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Le pavillon national en navigation de plaisance

En navigation de plaisance, le pavillon national est l’élément fondamental d’identification du navire. Il se porte exclusivement à la poupe et devient obligatoire dès que le bateau navigue en eaux internationales ou dans les eaux territoriales étrangères. En France, son port n’est pas obligatoire dans les eaux territoriales, mais il reste fortement recommandé et ne peut en aucun cas être remplacé par un pavillon régional. Par usage, il est également arboré les dimanches et jours fériés.

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Quels pavillons sont obligatoires en plaisance ?

Certains pavillons sont obligatoires à bord pour des raisons de sécurité. Le pavillon Alpha, blanc et bleu à échancrure, doit être arboré lors d’activités de plongée ou de chasse sous-marine à partir du bateau, imposant aux autres navires de s’écarter d’au moins 100 mètres. Les pavillons Novembre et Charlie, utilisés ensemble pour signaler une détresse, font partie de l’équipement réglementaire exigé par le RIPAM et doivent être présents à bord de tout navire de plaisance.

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Quand et où arborer le pavillon national et le pavillon de courtoisie ?

Lors de la navigation dans les eaux territoriales étrangères, le pavillon de courtoisie est d’usage. Il se porte à tribord du mât et représente le pays dont les eaux sont traversées. Ce pavillon ne remplace jamais le pavillon national mais vient compléter l’identification du navire en marquant le respect de l’autorité locale. À bâbord du mât peuvent être arborés des pavillons complémentaires, tels que ceux d’un club nautique ou d’une région, dans la limite des usages admis.

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Le Grand Pavois et les occasions exceptionnelles

Dans certaines occasions exceptionnelles, le Grand Pavois peut être arboré. Il s’agit de l’ensemble des pavillons du Code international des signaux, disposés de l’avant à l’arrière du bateau en passant par le sommet du mât. Cette présentation est réservée aux fêtes nautiques, baptêmes de bateaux, cérémonies religieuses ou événements officiels, et ne relève pas d’un usage courant.

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À quoi servent les pavillons de régate et comment les interpréter ?

En régate, l’usage des pavillons prend une dimension centrale. Ils constituent le principal moyen de communication visuelle entre le comité de course et les concurrents, notamment pour les procédures de départ, les rappels, les modifications de parcours, l’annulation ou la validation des courses. Leur codification est internationale et strictement définie par World Sailing, ce qui garantit une compréhension identique sur tous les plans d’eau.

Responsabilité du skipper et de l’équipage

Pour le skipper et l’équipage, la connaissance et la surveillance des pavillons de régate sont une obligation permanente. Les signaux envoyés par le bateau comité ont valeur de règle et doivent être appliqués immédiatement. En plaisance comme en compétition, les pavillons ne sont donc pas de simples éléments traditionnels ou décoratifs, mais des signaux officiels engageant la sécurité, la conformité réglementaire et le respect des usages maritimes.

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